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La progression du nombre d’étudiants en chinois (mandarin) dans le monde est spectaculaire : estimé actuellement à 40 millions, le nombre d’étudiants en chinois pourrait atteindre 100 millions en 2020.

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L’attrait de la Chine

En décembre 2001, lors de son entrée à l’Organisation Mondiale du Commerce, la Chine était la sixième puissance économique du monde. En 2013, la Chine est la deuxième puissance mondiale et selon certaines prévisions d’économistes, elle accèdera rapidement au premier rang.

En l’espace de deux décennies, la Chine s’est imposée à l’échelle mondiale comme une puissance technologique et commerciale. Sa croissance rapide et soutenue a permis l’émergence d’une classe moyenne estimée à 400 millions d’habitants. L’enrichissement du pays et son ouverture progressive au commerce international en fait aujourd’hui un marché stratégique pour un nombre croissant de grandes entreprises et de PME étrangères. Longtemps considérées comme l’ « atelier du monde », les sociétés étrangères ont bénéficié de faibles couts pour produire en Chine puis exporter leurs marchandises vers des marchés plus matures. L’empire du milieu attire désormais des acteurs qui ne souhaitent plus seulement produire en Chine, mais s’implanter sur le marché pour vendre aux consommateurs chinois. La connaissance du marché chinois, de ses règles et de ses acteurs devient donc un enjeu considérable, un gage de réussite. Plus largement et à juste titre, la connaissance de la culture chinoise et la maitrise du mandarin s’imposent comme des pré-requis nécessaires à tout établissement de liens commerciaux avec la Chine.

Progression de l’apprentissage du mandarin

L’essor de la Chine va de pair avec l’essor de la langue chinoise dont l’apprentissage devient une exigence internationale. Le chinois est enseigné dans tous les pays.

Le mandarin se développe rapidement en Asie. Un protocole d’accord a notamment été signé entre la Chine et la Thaïlande pour promouvoir l’enseignement du chinois et que 800 000 élèves thaïlandais apprennent le Chinois. Le Japon, Singapour et l’Inde intensifient l’apprentissage du mandarin.

L’enseignement du chinois devient global. En France, selon une note de Joël BELLASSEN, Inspecteur Général du Chinois au Ministère de l’Education Nationale, 34 000 élèves en 2012 (+13% par rapport à 2011) suivent l’enseignement du chinois dans les collèges, lycées, BTS ou classes, contre 9 000 en 2004-2005. A l’Université de Harvard et de Princeton aux Etats Unis, le mandarin est en deuxième position des langues étrangères étudiées après l’Espagnol et avant le Français. Dans certaines universités Italiennes l’apprentissage du chinois en spécialité devance celui du Français. La multiplication des Instituts Confucius, principaux vecteurs de la diffusion de la culture chinoise et du mandarin à l’étranger est édifiante : 10 ans après l’ouverture du premier Institut Confucius à Seoul en 2004, on en décompte plus de 320 dans 93 pays en 2013 !

Le chinois prend une place majeure dans le paysage linguistique mondial.

100 millions d'étudiants en mandarin

Progression du HSK

Des entreprises étrangères s’implantent en Chine, des entreprises chinoises s’implantent sur les cinq continents. Devant cette multiplicité des échanges, apprendre le mandarin est un atout. Le Ministère de l’Education de Chine a créé le HSK, qui en établissant une mesure objective du niveau de chinois, est devenu à l’instar du TOEFL ou du TOEIC, un examen de référence dans le monde.

Selon Joël BELLASSEN cité précédemment, la courbe de progression du HSK durant ses dix premières années est comparable à celle du TOEFL. Les tests de langue deviennent incontournables et deux millions de candidats ont déjà passé le HSK. Plus de 2 000 candidats ont passé le HSK en France en 2011.

Selon le magazine spécialisé L’Etudiant, 7000 étudiants français sont allés en Chine dans le cadre d’un séjour d’études. On évalue à environ 700 le nombre de Volontaires Internationaux (VIA et VIE) en Chine à fin 2013. Enfin, de nombreux professionnels souhaitent développer leurs compétences en Asie, en Chine en particulier. Face à ce développement de la culture chinoise chez les étudiants et les professionnels, la réussite au HSK (validation d’un niveau élevé) est ainsi déterminante pour l’insertion des étudiants dans les Universités et pour l’embauche en entreprises implantées en Chine ou travaillant avec la Chine.