Si progresser à l’écrit est plus accessible pour les étudiants en autodidacte, en revanche, travailler l’oral s’avère moins aisé.
Comment faire et quels sont les outils ou les méthodes d’apprentissage de l’anglais qui fonctionnent vraiment pour parvenir à se débrouiller à l’oral ?
Voici quelques conseils, qui, nous l’espérons, vous aideront dans cette voie :
- Ecouter
- Sélectionner ses sources orales de façon judicieuse
- Exploiter ce que vous écoutez
- Pratiquer votre anglais à l’oral
- Travailler sa prononciation
Vous êtes prêts à recevoir 5 astuces pour progresser en anglais à l’oral ? Explorons-les ensemble !
Les 5 conseils de GlobalExam pour progresser à l’oral
1. Écouter
Un conseil auquel on ne pense pas forcément, c’est celui d’écouter, avant même d’essayer de parler. Il est bien connu que les enfants, qui ne possèdent pas le don de la parole à la naissance, sont comme de véritables éponges et absorbent tous les sons qu’ils entendent. Globalement, ils apprennent à parler en imitant leur entourage.
Bien sûr le cerveau adulte a perdu de sa capacité absorbante, toutefois se placer dans une attitude emphatique où finalement on apprend en écoutant et en reprenant l’intonation, les mots, les expressions est extrêmement efficace.
Il s’agit d’un acte d’humilité –qualité qu’il faut posséder pour apprendre une langue-pendant lequel on s’efface temporairement pour entrer en communion avec le monde culturel de la langue que l’on apprend.
Maintenant, soyez bien attentifs aux conseils suivants qui vous indiqueront où écouter de l’anglais.
2. Sélectionner ses sources orales de façon judicieuse
Écouter de l’anglais est simple, très simple, trop simple même. Tellement simple qu’on ne prend même pas la peine de le faire.
Voici quelques pistes à exploiter pour que votre compréhension de l’anglais soit la plus profitable possible.
- Tout d’abord, il est clair que la motivation est beaucoup plus importante lorsqu’on choisit des sujets pour lesquels on a un minimum d’intérêt. Évidemment, n’importe quel sujet peut faire l’affaire, et, oui, la culture générale est importante, etc. Toutefois, il est tout de même démontré que croiser un objectif linguistique avec un objectif personnel concret – et cela peut aller d’un hobby ou d’une passion- à un objectif professionnel très précis, a beaucoup plus de chances d’être efficace qu’un apprentissage vaguement encyclopédique.
- Outre YouTube, un support comme TED Talks offrent d’excellentes bases de travail : sous-titres, traductions, sujets souvent inspirants. Habituez-vous à en visionner régulièrement ! Vous trouverez par exemple de nombreux sujets qui parlent de Business. De même certains podcasts peuvent s’avérer intéressants pour vous, comme Freakonomics Radio. Exploitez aussi l’engouement récent pour les MOOC, ces cours en ligne qui vous permettent d’apprendre un maximum de choses depuis chez vous. Choisissez-en un, et ils sont nombreux, proposé par une université d’un pays anglophone.
- Savez-vous qu’il existe des sites et des applications qui permettent d’améliorer sa prononciation ? Utilisez-les !
3. Comment exploiter ce que vous écoutez ?
Deux aspects de l’apprentissage se conjuguent lorsque nous apprenons une langue : l’apprentissage passif et l’apprentissage actif.
L’apprentissage passif, c’est celui qui consiste à écouter quelque chose et à absorber immédiatement ou facilement ce que ce quelque chose a à nous apprendre. Un peu comme pour l’enfant qui reproduit ce qu’il entend. À l’âge adulte, ce mécanisme existe toujours, mais il est beaucoup plus lent, il fonctionne plus particulièrement chez les personnes douées en langues et les personnes extrêmement emphatiques, c’est-à-dire pour un nombre pas très important de personnes.
Certaines vidéos sur YouTube ou sur des sites institutionnels et universitaires anglais/américains proposent des exploitations pédagogiques toutes prêtes. Mais la plupart des documents que vous trouverez sur le net n’ont pas une portée pédagogique organisée. Dans ce cas, c’est à vous de prendre un stylo et de noter. Renoncez à l’idée, si vous débutant ou de niveau intermédiaire, de tout noter. Notez un certain nombre de choses, étudiez-les. C’est un apprentissage actif. Pour cette démarche, prenez des documents légèrement supérieurs à votre niveau, des documents courts si possibles.
En revanche, pour un apprentissage plus passif et qui, souvent reposera sur de la reconnaissance de connaissances déjà étudiées – ce qui accélèrera leur acquisition, prenez des documents légèrement inférieurs à votre niveau et plus long.
4. Pratiquer votre anglais oral
Rien de tel que de rencontrer des anglophones pour parler la langue de Shakespeare et améliorer son oral.
Parler avec des anglophones
Associations, meet-up, pièces de théâtre en anglais, scrutez minutieusement les manifestations qui ont lieu dans votre ville ou dans votre région et allez-y. Créez-vous un réseau anglophone. Vos clients ou partenaires sont aussi des personnes avec qui vous êtes susceptibles de vous améliorer, c’est important de mettre très vite en application avec eux ce que vous apprenez. Mais ne les prenez pas comme cobayes, ne mélangez pas apprentissage de l’anglais et business et ayez des contacts anglophones en dehors de votre travail.
Des sites en ligne d’échanges linguistiques vous permettent aussi de faire des rencontres qui reposent sur le souhait d’échanger en langues étrangères. Cela vous permettra d’améliorer votre anglais pour parler sans accent !
Osez parler !
Peut-être que vous vous dites : “J’ai peur de m’exprimer à l’oral en anglais, car je fais encore beaucoup trop d’erreurs!” Laissez-nous vous dire quelque chose : ce n’est pas grave ! Personne ne naît en parlant couramment une langue, tout s’apprend. Voici donc 3 conseils pour améliorer votre niveau d’anglais à l’oral et vous exprimer sans complexes.
Conseil n°1 : Pratiquez.
Ce n’est un secret pour personne : si l’on ne pratique pas une langue régulièrement, il est vain d’espérer améliorer la qualité de ses échanges et de sa communication.
Mais comment faire, nous direz-vous, pour s’exercer en anglais avec des natifs ou bilingues, sans voyager à l’étranger ? La solution : les Meet Up et les cafés polyglottes.
En France, dans la plupart des métropoles et des grandes villes cosmopolites, des personnes de toutes nationalités se retrouvent dans des bars ou lors de soirées à thèmes (quizz, karaoké, etc.) pour favoriser la rencontre et les échanges entre expatriés et autochtones. L’occasion pour tous d’en apprendre plus sur la langue et la culture des uns et des autres. Autour d’une même table, vous pourrez parler anglais aussi bien avec un Américain, qu’un Indien, un Maltais ou encore un Irlandais, sans même quitter la France !
Conseil n°2 : Parlez
Il est bien plus difficile d’apprendre une langue étrangère à l’âge adulte que lorsque l’on est enfant. En effet, en tant qu’adultes nous avons cette fâcheuse tendance à vouloir nous exprimer à la perfection dans une langue qui n’est pas notre langue natale, et donc à ajouter une difficulté supplémentaire. D’autant que, même en contexte professionnel, les natifs
n’exigent pas un anglais parfait, mais un niveau suffisant pour se faire comprendre et échanger avec un minimum de fluidité.
Et là est tout le paradoxe : nous visons la perfection, mais sans parler suffisamment. Or, sans pratique, pas de progrès. S’empêcher de parler anglais par peur de faire des erreurs, c’est se priver d’opportunités d’être corrigé et de s’améliorer à l’oral. Alors osez parler !
Conseil n°3 : Parlez encore et toujours !
Que votre niveau d’anglais soit débutant, intermédiaire ou confirmé, osez parler dès que l’occasion se présente ! Surtout, soyez indulgents avec vous-même et célébrez vos progrès : une meilleure prononciation, une communication plus fluide, un vocabulaire qui s’étoffe, etc… Quel que soit votre niveau, ayez confiance pour parler anglais en public.
Ne laissez plus vos peurs et votre timidité vous empêcher de pratiquer votre expression à l’oral et freiner votre progression en anglais. Vous n’avez personne avec qui pratiquer en live ? Grâce à GlobalExam, vous pouvez prendre des cours d’anglais individuels en visio avec un professeur certifié pour exercer votre anglais à l’oral lors d’un tête-à-tête.
5. Travailler sa prononciation
Maintenant que vous êtes déterminés à pratiquer votre anglais à l’oral afin d’améliorer votre niveau, voici quelques conseils pour travailler votre prononciation :
- Familiarisez-vous avec les mots appelés “paires minimales”, ces termes comme death (la mort) et deaf (sourd.e) ou ship (le bateau) et sheep (le mouton) dont la prononciation se ressemble, mais dont le sens diffère totalement. Gare aux contresens !
- Familiarisez-vous avec la phonétique de l’anglais en apprenant les différents sons utilisés dans la langue.
- Exercez-vous en écoutant un maximum de contenu audio et vidéo en anglais : musique, films, radios, podcasts, etc…
- Enregistrez-vous afin d’évaluer vos progrès au niveau de la prononciation et de l’intonation. Pour cela, rien de mieux, dans la mesure du possible, que de vous entourer de natifs afin qu’ils puissent vous aider à corriger vos erreurs et à progresser en anglais à l’oral.
Vous souhaitez vous améliorer encore plus en anglais ? Alors nous avons la solution pour vous !
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